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rituels druitiques
à l’origine d’Halloween
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Depuis quelques années…mercantilisme oblige…nous voyons fêter Halloween chez nous.
Pourquoi cette invasion ?
alors que nous avons une Tradition bien plus ancienne !
En effet la fête reprend la signification de Samain (extrémité de l’été)
fêté le 1er novembre…le passage d’une année à l’autre chez les Celtes.
En fait, cette période transitoire, pendant laquelle le temps s’arrête,
il n’y a plus de frontières entre les mondes des vivants et des morts,
la vieille Cerridwen emporte dans son chaudron nos peines et misères,
afin que l’espoir renaisse dans la nouvelle année…
durait 3 jours avant et 3 jours après cette nuit-là
faite de débauches, de repas sociétal avec de la chair de porc ou sanglier symbole de courage et de force !
Le religieux présidait à ces manifestations sociétales.
Les druides guidaient un festin commun rituel
était cueilli le Gui sacré tombé sur un linge blanc étendu au pied de l’arbre de cérémonie
tandis que le Guide-royal disait :
A Ghel an Heu
(le blé lève…et non au gui l’an neuf…)
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Le druidisme puise-développe sa force spirituelle au contact de la nature et des esprits qui l’habitent.
Donc les arbres président aux rituels.
Vénérés pour leur énergie, parés de vertus magiques ils sont respectés et fếtés lords des solstices et équinoxes.
L’année druidique commence le 1ernovembre.
Chaque lettre de leur alphabet oghamique correspond un arbre tutélaire.
• B – Beth = Bouleau ; • D – Duir = Chêne ; • R- Ruis = Sureau
• L – Luis = Sorbier ; • T – Tinne = Houx : • A – Ailm = Epicéa
• N – Nion = Frêne : • C – Coll = Noisetier ; • O – Onn = Ajonc
• F- Fearn = Aulne ; • M – Muin = Vigne ; • U – Ura = Bruyère
• S – Sail = Saule : • G – Gort = Lierre ; • E – Eadha = Peuplier
• H – Huath = Aubépine ; • P – Peith = Tilleul ; • I – Idho = If
Les druides furent habiles à reconnaître aux plantes leurs vertus thérapeutiques constituant une pharmacopée de simples, riches et imaginatives.
Les propriétés psychotropes, sédatives ou hallucinogènes des végétaux étaient connues et utilisées par le Druide-mage personnage puissant de cette très ancienne Civilisation.
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Je me souviens
de ma passion pour les cours en primaire pendant lesquels la maîtresse nous parlait de ces tribus
et de l’intérêt de la majorité des élèves traduit par une classe sage.
Je me souviens
de ma visite de Stone Henge il y a une vingtaine d’années en famille
par temps gris renforçant l’impression de ce lieu magique…
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Je me souviens
que la Bretagne regorge de Dolmens, Tumulus, alignements ou lieux discrets en forêts…
et d’un poème d’Albert Samain (1858-1900) bien de circonstance…
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Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme,
Où dans l’air énervé flotte du repentir,
Où sur la vague lente et lourde d’un soupir
Le coeur le plus secret aux lèvres vient mourir.
Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme,
Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où l’âme a des gaietés d’eaux vives dans les roches,
Où le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où la chair est sans tache et l’esprit sans reproches.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant.
Il est de mornes jours, où las de se connaître
Le coeur, vieux de mille ans, s’assied sur son butin,
Où le plus cher passé semble un décor déteint,
Où s’agite un minable et vague cabotin.
Il est de mornes jours las du poids de connaître,
Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre.
Il est des nuits de doute, où l’angoisse vous tord,
Où l’âme, au bout de la spirale descendue,
Pâle et sur l’infini terrible suspendue,
Sent le vent de l’abîme, et recule éperdue !
Il est des nuits de doute, où l’angoisse vous tord,
Et, ces nuits-là, je suis dans l’ombre comme un mort.
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